Ces scènes sont récurrentes, où ces sans domicile fixe, souffrant de troubles mentaux graves, constituent en réalité un véritable danger, pouvant faire subir aux victimes traumatisme et choc émotionnel.
Il n’est pas rare de rencontrer, dans les moyens de transport, dans nos rues et quartiers et un peu partout… des dérangés mentaux errants. Regard dans le vide, un comportement anormal, certains parlent tout seuls, d’autres crient ou hurlent et n’hésitent pas à se montrer agressifs et violents envers tout passager qui songe croiser leur chemin.
D’ailleurs, dans le quartier de Bab Souika, périphérique de la capitale, des habitants et certains passagers, par malchance, se retrouvent parfois dans des situations effrayantes sans pouvoir, pour autant, réagir quand ils tombent nez à nez avec un dérangé mental violent.
Des scènes de ce genre sont fréquentes dont l’une s’est passée au cours de la semaine dernière quand une jeune fille avait croisé une malade mentale vagabonde, habituée du quartier, qui s’est illico montrée agressive et a attaqué la fille gratuitement et l’a tirée par les cheveux. Paniquée, la victime a été sauvée par les passants et tous ceux qui étaient présents, puis a été rassurée par la suite en lui faisant comprendre qu’il fallait, dorénavant, juste éviter de passer devant cette dérangée mentale pour ne plus en être la cible. D’autant plus qu’il est inutile de porter plainte, puisqu’elle est, non seulement malade, mais aussi sans domicile fixe.
Ceux et celles qui connaissent parfaitement cette dérangée mentale qui circule tout le temps dans les rues et ruelles du quartier ont encore informé la victime que la malade ne se montre agressive qu’envers les femmes et n’attaque que la gent féminine. Sa «maladie» est due à un drame qui lui est survenu au cours de sa vie et l’a conduit à devenir ainsi.
Cette scène n’est pas unique dans son genre. Toujours dans ce même quartier, quelques mois plus tôt, une autre dame a vécu presque la même situation : c’était, alors, un dérangé mental qui lui a fait peur, l’obligeant de changer de direction.
Ces scènes sont récurrentes, où ces sans domicile fixe, souffrant de troubles mentaux graves, constituent en réalité un véritable danger, pouvant faire subir aux victimes traumatisme et choc émotionnel. A cet effet, une prise en charge devrait être, nécessairement, effectuée. Pour le grand bonheur de tous !